Encore quelque temps à suivre le mode de vie actuel, cet habitus qui dessine mon quotidien déjà depuis des mois, et je pourrais entrer dans la classification psychosociologique du hikikomori. Le fait d'avoir supprimé, récemment, mes comptes Twitter a quand même réduit la durée journalière passée sur un siège, face à l'écran du PC. Je n'ai donc aucun regret quant à cette prise de décision. Il va pourtant falloir que je redouble d'efforts parce que j'ai bien conscience qu'ignorer les timelines de Twitter ne suffit pas à me détacher amplement du monde virtuel que représente l'incontournable Word Wide Web. J'hésite pour cela à en passer de nouveau par une méthode radicale — griller le routeur. J'en discute donc avec Saki qui me conseille, premièrement, de passer quotidiennement plus de temps à faire la sieste avec lui, un art pour lequel il excelle. Ça ne me déplaît pas. Je pense avoir aussi du talent dans la mise en oeuvre d'interminables siestes.