18 May 2018

Immuable



 365 jours par an, se dessine sous mes yeux un paysage qui n'est certes pas immuable, particulièrement en raison des saisons, mais qui, dans sa forme la plus générale, reste le même au fil du temps. 365 jours par an, à des instants divers, mon regard se pose sur une étendue faite de béton et de végétation, un espace traversé régulièrement par le soleil et la lune, les nuages, la pluie et, parfois, les éclairs, ainsi que par les oiseaux, les hélicoptères et les avions, sans oublier quelques lambeaux de plastique ou de papier lorsqu'il y a beaucoup de vent. De temps à autre, d'effroyables silhouettes humaines déambulent un moment sur les balcons, puis disparaissent vers l'intérieur des bâtiments — frissons d'horreur.