Me voici condamné à parler de la pluie et du beau temps, puisque depuis quelques jours ma cervelle, pourtant bien faite, tourne à vide. Le printemps passé l'aura totalement lessivée, et même stérilisée en vérité. Refaire de ma tête un jardin fertile va me demander pas mal de temps. Ecrire, de nouveau, à des niveaux d'un intérêt supérieur aux bulletins météorologiques me semble aujourd'hui bien au-dessus de mes forces. Il va me falloir fournir pour cela de violents efforts.